Notre productrice de volailles Sophie Besnard nous a alerté sur un problème que risquent de rencontrer tous les éleveurs de volailles qui élèvent ( comme elle ) leurs volailles en plein air.
Nous vous partageons son message.
En novembre dernier, suite aux problèmes de grippe aviaire dans les élevages de canards dans le Sud Ouest, le ministère de l’agriculture nous a imposé, à tous les éleveurs de France de confiner nos animaux dans leurs poulaillers 24h sur 24.
La DDPP du 94, comme à son habitude, est venue, dès le premier jour, faire un contrôle de mon élevage.
Très rapidement, comme l’ensemble de mes collègues « éleveurs bio », nous avons demandé une dérogation qui nous a été accordée après une visite des vétérinaires (payante), mandatés par les DDPP. Certains éleveurs ont été obligés de ne laisser les animaux en plein air que 2 heures par jours, d’autres n’ont pas obtenu de dérogation….
Ce n’est pas la première année que ce problème se produit. A chaque fois nous pensons que le bon sens va l’emporter et que les élevages intensifs vont être mis en cause, plutôt que quelques oiseaux migrateurs qui lors de leur migration seraient responsables de ces contaminations de grippe aviaire.
A chaque fois nous pensons que les transports d’animaux, pour croissance, puis pour gavage vont être mis en cause.
Même remise en cause des élevages intensifs où les animaux sont confinés toute leur vie et ne rencontrent jamais ni un brin d’herbe, ni un rayon de soleil
Eh bien, ce n’est visiblement cette voie qui est choisie.
Les grands opérateurs des filières élevage font pression sur le gouvernement pour que tous les éleveurs, non bio, bio, petits, moyens et grands soient obligés de confiner leurs animaux 6 mois de l’année.
Une mobilisation a démarré pour dénoncer ce lobbying et ces pratiques de l’élevage intensif. Vous pouvez relayer cette mobilisation en signant et faisant signer la pétition lancée par la confédération paysanne pour que le bon sens l’emporte .
Vous pouvez signer la pétition directement sur internet avec le lien suivant.