L’année 2025 a été une très bonne année.
2024 a été ma pire année en 24 ans d’apiculture et l’année 2025 aura été la meilleure année en 25 ans d’apiculture.
Nous avons été épargnés par les événements climatiques, ou plutôt, ces événements se sont présentés aux bons moments.
Les abeilles étaient prêtes pour la miellée de printemps et les températures et précipitations ont été limitées, nous n’avons pas eu à subir de gelées. Les abeilles ont pu exploiter toutes les opportunités des diverses floraisons. Et à la fin de la miellée de printemps, juste avant que les acacias ne commencent à fleurir, nous avons eu un petit coup de froid qui a permis de récolter le miel de printemps avec un taux d’humidité parfait.
Durant la floraison des acacias, les conditions climatiques ont été idéales. Et juste avant la floraison des tilleuls et de ronces nous avons eu un peu de froid et de pluie qui m’a offert une période idéale pour récolter ce merveilleux miel d’acacia.
Ensuite, les conditions climatiques idéales se sont rétablies ce qui a permis aux abeilles d’exploiter toutes les floraisons d’été (tilleul, châtaignier, ronces, chardons fleurs sauvages, trèfles;..). La récolte a eu lieu début juillet dans de très bonnes conditions.
C’est à partir de mi-juillet que les conditions météorologiques se sont dégradées.
Mais cette pluie a permis au sol de reprendre un peu d’eau pour les floraisons d’été diffuses qui permettent aux abeilles de finaliser leur réserves de miel pour élever les abeilles d’hiver à partir d’aout.
Sur le plan sanitaire les abeilles se portent bien.
Elles ont été très dérangées par les frelons asiatiques à partir de septembre et qu’aux premières gelées. J’espère que cela n’aura pas trop d’impact négatif sur les hivernage des colonies.
Maintenant les abeilles ne sortent plus car les températures ne leur permettent pas.
En effet, en dessous de 10°C, les abeilles ne sortent plus car elles ont des difficultés à maintenir leur température corporelle et comme il n’y a rien à butiner/récolter elles restent dans les ruches à attendre des jours meilleurs.
Dès que nous aurons un petit redoux 10-15°C comme nous pouvons parfois avoir à l’époque de Noël, les abeilles vont sortir pour effectuer à tour de rôle un vol de propreté (faire leurs besoins), et reprendre leur position en grappe pour continuer d’affronter cette longue période d’inactivité.
Alors qu’en ce moment elles chauffent l’intérieur de la ruche à 12°C, dès mi-février elles devront chauffer à 35°C pour élever la nouvelle génération d’abeilles. C’est en consommant leurs réserves de miel qu’elles produisent de la chaleur pour survivre à l’hiver.
Mi-avril, les populations seront de nouveau du double de celles qui hivernent et elles pourront exploiter les floraisons qui se présentent, si les conditions climatiques et météorologiques sont favorables.
Pascal Boyard
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